L’Histoire de la peinture chinoise : Une Histoire culturelle de la Chine
Créations et théories esthétiques, des origines à l’époque contemporaine
Ce cycle de conférences tendra à montrer que l’histoire de la peinture chinoise, qui s’entend tout naturellement d’une riche littérature de commentaires critiques et de hautes considérations philosophiques au fil des siècles, est une voie d’accès privilégiée à l’Histoire culturelle de la Chine.
Ce statut, unique parmi les nations, de la peinture en Chine s’est affirmé dès les premiers siècles de notre ère, et nous en conservons la mémoire dans de magistraux traités picturaux qui ont sensiblement orienté l’histoire, le devenir, de la création picturale – il convient de le dire, et c’est là également l’objet de ce cycle de conférences – jusqu’à l’époque contemporaine.
Œuvres d’abord exclusivement d’artistes-peintres (et quels maîtres !), les XIe-XIIe siècles voient – exception culturelle chinoise entre toutes –, des amateurs lettrés, ces dépositaires de la « Culture » (wen) : parmi les plus talentueux poètes, calligraphes et penseurs, s’adonner également à l’art de la peinture, et ce, dans l’excellence d’œuvres mémorables ; sans rien ôter, par ailleurs, aux créations reconnues et tout autant novatrices d’artistes-peintres.
C’est cette longue et riche histoire que ce cycle de conférences propose au Centre culturel de Chine à Paris.
Conférence X
Mercredi 4 avril 2018 à 19:00
X. La peinture sous la dynastie des Qing (1644-1911)
. Deux maîtres fondateurs de la transition dynastique : Zhu Da et Shitao
. Gong Xian et les maîtres de Jinling (Nanjing), au début des Qing
. Les Huit Excentriques de Yangzhou, au milieu des Qing
. L’école de Shanghai, à la fin de la Dynastie
Intervenant : Jacques Giès, ancien président du Musée national des arts asiatiques – Guimet et inspecteur général des Affaires culturelles au Ministère de la Culture et de la Communication, est un sinologue et un historien de l'art mondialement reconnu dans le domaine de l’art bouddhique en Chine et en Sérinde (Asie centrale orientale), ainsi que dans celui de l’histoire de la peinture chinoise